Le squirting, ce phénomène est une sorte d’éjaculation pour les personnes à vulve. Les scientifiques ont beau analyser ce liquide qui sort parfois de la vulve quand les personnes à vulve ressentent un grand plaisir, le mystère plane encore sur le “squirting”.
Le squirting : qu’est-ce que c’est ?
Cette éjaculation dite féminine désigne la libération par à-coups d’une sécrétion au plus fort de l’excitation sexuelle chez les personnes ayant une vulve. En général, ce moment est associé à une expérience de plaisir intense. Jusque-là, tout va bien et c’est bien connu, car l’orgasme provoque également une éjaculation chez les personnes ayant un pénis. Mais squirter est un phénomène différent de cette éjaculation chez les peronnes à pénis. Pour commencer, toutes les personnes à vulve ne peuvent pas squirter, ou rarement – ce qui n’empêche pas d’avoir beaucoup de plaisir ni d’orgasmes.
Le squirt n’est aussi pas comme le sperm. C’est un liquide laiteux et transparent, en général inodore, sécrété par les orifices de la glande parathyroïde (également appelée glande parathyroïde, glande de Skene ou prostate “féminine”).
Pour squirter, il faut généralement une stimulation du point G par les doigts, des toys, un pénis, ou une stimulation clitoridienne suffisante. Une pression constante et massante provoque un orgasme du point G, qui donne un peu l’impression de devoir uriner – si tu lâches prise à ce moment-là, il est possible que tu squirtes. Cette technique de stimulation est également connue sous le nom de Kunyaza.
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À quoi sert le squirting ?
On ne sait pas encore exactement pourquoi les personnes ayant une vulve peuvent aussi éjaculer du squirt au moment de l’orgasme. Il est possible que les sécrétions aident à humidifier le vagin. Le squirt serait aussi capable de neutraliser le milieu acide du vagin, ce qui permet aux spermatozoïdes de mieux survivre. Le squirt contiendrait également du glucose. Celui-ci fournirait de l’énergie aux spermatozoïdes sur leur chemin vers la fécondation afin qu’ils puissent mieux se déplacer.
Le thème de l’éjaculation dite féminine est apparu dès la Renaissance, lorsque Realdo Colombo l’a mentionné dans son travail sur la fonction du clitoris. Au milieu du XXe siècle, Ernst Gräfenberg a fourni des informations supplémentaires sur la physiologie de la vulve, puisqu’il est considéré comme le découvreur du point G.
Aujourd’hui, nous le savons : le nerf pudendal somatique est relié à la vessie et à l’urètre – comme la musculature du plancher pelvien. Lors de l’orgasme, des contractions musculaires permettent donc d’expulser les sécrétions comme lors de l’éjaculation chez les personnes dotées d’un pénis. Il ne s’agit généralement que de quelques gouttes, parfois de beaucoup plus (d’où l’expression, maintenant considérée arriérée, de “femme fontaine”).
L’hypothèse selon laquelle les personnes à vulve se contenteraient de vider leur vessie, c’est-à-dire d’uriner simplement pendant l’orgasme, est de plus en plus infirmée par les scientifiques étudiant le squirt. La science actuelle sait désormais que le squirt contient parfois des traces d’urine, selon si la personne a été ou non aux toilettes avant son rapport – mais le squirt n’est pas de l’urine à proprement parler.
À noter que des témoignages de plus en plus nombreux de personnes à pénis permettent désormais d’évoquer la possibilité d’un phénomène de squirting par le pénis.